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-----Original Message-----
From: David
Sent: dimanche 5 janvier 2003 13:09
To: Michaël
Cc: Marina; bernett; Aymeric
Subject: Re: Salut Les rennais !
Ben comment dire : on est partit de chez toi il était 12h49 et il faisait 11°, on est arrivé chez Aymeric il était 03h10 (je mets le zéro devant le trois pour qu'on se rende bien compte), et il faisait -1°.
En résumé, vers 15h30, le thermomètre de la voiture a affiché 0°, mais de manière trop courte pour qu'on puisse prendre la photo. Il est retombé à zéro un peu avant 16h (Aymeric doit avoir la photo).
vers 17h30, on touchais la neige vers Montargis (à 110 km de Paris), et on était tout énervé. quelques minutes plus tard, on commençait une "traversée de Paris" plutôt dans la douleur : pendant 3 heures, on a fait à peu près 25 km pour cause de route enneigée. Et là, on pensait avoir fait le pire...
vers 21h30 (on a donc roulé raisonnablement (~90 km/h) pendant un heure autour de Paris), la francilienne ralentit, pour cause de neige fondue-gelée sur la chaussée : pas grave, on sort sur l'autoroute dans 1-2km, et après, ça devrait rouler, puisque c'est l'autoroute ! Grave erreur ! après avoir passé 1/2 heure sur l'échangeur, on arrive dans une situation chaotique : une montée verglacée, dans laquelle un certain nombre de camion et de voiture patinent, sont en travers, etc : un truc totalement hallucinant ! Heureusement, la BX avec Aymeric au volant tient bien la route, et nous parvenons a réussir la montée après quelques slaloms entre le camions (il y en avaient sur toutes les files, et presque dans tous les angles). Et là, nous entamons un descente à 1 à l'heure ! En face, dans la sens des retours, il passe une voiture toute les trente secondes, et des gens montent à pied. De notre coté, ça roule peu mais on avance. A notre droite, un camion ayant réussi la montée commence à descendre, 3m en roulant, 5 en glissant les roues bloquée jusqu'à son arrêt. Là, on est persuadé qu'on va assister à un accident au ralenti, le camion descendant et écrasant la file de véhicules devant lui : scary. Mais heureusement, il ne se passe rien.
Pendant ce temps là, on comprend pourquoi de l'autre coté les gens montent à pied : c'est parce que les passagers des véhicules descendent pour pousser, et si la voiture accroche au verglas, elle continue la montée et va attendre les passagers plus loin !
Un peu plus bas, il y a un camion en travers de la chaussée, tentant lui aussi de monté, mais ne laissant la place que pour une voiture tellement il barre la route. Mais de toute façon, même les voitures ne parviennent pas à monter. derrière le camion, pendant des km, les voitures sont à l'arrêt, les gens sont descendu, et nous discutons avec l'un pour s'échanger les infos (lui est arrêté, et nous on roule à 1km, c'est donc possible). Des vraies scènes d'exode sorties tout droit d'un film catastrophe ! D'après la radio, que nous écoutons lorsqu'on écoute pas le CD des chansons rétros, il y a bien une paralysie dans le sens des retours, mais dans notre sens, le seul problème semble être un animal écrasé ente Chartres et Le Mans !
Enfin, vers 23h51, nous nous arrêtons enfin sur la première aires d'autoroute à laquelle nous avons eu accès depuis que nous avons quitté la francilienne. Bonjour la pression pour ceux (ou plutôt celle) qui avait besoin d'une pause pipi !
Pendant la pause (on a mangé des sandwichs d'autoroute), la neige nous rattrape, mais à 50-60km/h, on a l'impression de bien avancer, alors ! vers 1h50 du mat, on se trouve arrêté sur une aire de repos, faute de conducteur en état de poursuivre : je commençais à lutter pour gardé les yeux ouverts, et Aymeric n’était pas tout a fait réveiller de son petit somme. Heureusement, après avoir passé 5mn dans le froid, il se sent d'attaque pour terminer.
Vers 3h30, j'arrive chez moi, et là, je découvre avec horreur que en partant, j'avais lavé mes draps, et donc que mon lit n'est pas fait. Trouver une housse de couette et l'enfiler à cet heure là, c'est vraiment trop injuste !
Bon, il est 13h07, ya rien dans le frigo, j'ai faim, et il faut que je mette mon linge à laver. Au programme après cela, probablement une petite sieste et un coup de téléphone aux 3 autres pour voir si on se retrouve pour une déprime collective de fin de vacances.
David











